De presqu’îles en presqu’ils
(Marc Estève / Art Mengo)
J’ai dû de presqu’îles en presqu’ils
Dessiner de nouveaux contours
Aux pays sages et bien tranquilles
Dans lesquels je cherchais l’amour
J’ai pu de presqu’îles en presqu’ils
Apprécier d’avance le jour
Où je prendrai comme domicile
L’anse de tes bras mon amour
J’ai vu de presqu’îles en presqu’ils
Se boucler mes lignes de coeur
Et pleurer de vrais crocodiles
En attendant les remorqueurs
J’ai pu de presqu’îles en presqu’ils
Apprécier d’avance le jour
Où je prendrai comme domicile
L’anse de tes bras mon amour
J’ai eu de presqu’îles en presqu’ils
Des promesses d’horizons plus clairs
De lagons verts aux bleus fragiles
Mais j’ai gardé les pieds sur terre
J’ai pu de presqu’îles en presqu’ils
Apprécier d’avance le jour
Où je prendrai comme domicile
L’anse de tes bras mon amour
J’ai bu de de presqu’îles en presqu’ils
A m’en donner le mal de mer
La honte des amours faciles
Et des ivresses passagères
J’ai pu de presqu’îles en presqu’ils
Apprécier d’avance le jour
Où je prendrai comme domicile
L’anse de tes bras mon amour