Y'a pas qu'à New York
Y'a pas qu'à New York en fin de journée
Que les larmes brillent courbées sur l'acier
A tailler des fringues pour un oui, un non
En plein Chinatown sous l’œil des néons
Qu’on nettoie les cuivres dans les arrières salles
En soufflant pour vivre une vie moins bancale
Que les taxis groovent les amplis à fond
A fond sur le move "Hey Joe the beat goes on"
Y'a pas qu'à New York…
Y'a pas qu'à Broadway sous la lumière crue
Qu'on soupèse l'or et les filles nues
Que la vie s'écroule au pied des gratte-ciels
D'un siècle qui déboule sans faire de dentelles
Y'a pas qu'à New York…
Je cours, je cours la nuit défile
Cette fille me plaît seul dans la ville
La note bleue qui fume et qui rode
Cœurs assagis qui jouent des rôles
Pas qu'à New York au fond l'hiver
Qu'on compte les morts, les love affairs
Les arrière-cours abandonnées
Standard and Poors a dévissé
Y'a pas qu'à New York…
Y'a pas qu'à New York que j'aime en silence
Laisser des accords dans des mots qui dansent
Des alexandrins, seul avec Cendrars
Ouvert dans un coin comme un vieux comparse
Y'a pas qu'à New York
Pas qu'à New York…
Je cours, je cours la nuit défile
Elle me plaisait, seule dans la ville
Pâques à New-York au creux de l’hiver
On compte les morts, les love affairs